Mathilde Capone
mathilde capone vit et travaille à Montréal / Tiohtiá:ke. Cinéaste, travailleur·euse autonome et animateur·trice en éducation populaire, iel cherche à façonner d’autres possibles en donnant la parole à des communautés marginalisées et en créant des outils d’éducation et d’émancipation. À travers sa maîtrise en anthropologie sociale à l’Université de Montréal, iel a documenté la résistance des Ilnu·es de Pessamit face aux violences systémiques et a réalisé avec elles et eux un long-métrage, Paroles d’Ilnu·es. Dans le projet Des-terres-minées, iel a co-réalisé 30 courts-métrages donnant la parole à des femmes autochtones et allochtones au « Québec » autour de leurs visions du territoire. Son long-métrage documentaire La fabrique du consentement: regards lesbo-queer, réalisé de manière autonome avec très peu de financement, a notamment été présenté aux Rendez-Vous Québec Cinéma. Militant·e féministe, anticoloniale, lesbienne et queer, passionné·e de recherche, iel est impliqué·e dans diverses initiatives collectives qui donnent matière à penser et à transformer. Iel travaille aujourd'hui sur deux projets de film, É_V_I_C_T_I_O_N, un moyen-métrage documentaire autour de l'expulsion d'un collectif queer montréalais (en post-production) et La Maison des RebElles, un long-métrage documentaire autour de la première maison de retraite lesbienne à Montréal (en développement).